Dans les cinq premiers chapitres de ce tome 1, Gwen doit faire face à son destin, qui prend la forme du Vautour, ennemi très connu de l’univers du Tisseur, mais aussi à May Parker. Oui, elle aussi est vivante, pour ne rien changer. Gwen brille par le fait qu’elle possède sa propre personnalité, son identité, et n’est pas une pâle copie du Peter Parker de la Terre-616 au féminin. Les dialogues sont modernes, frais, et ne tombent pas dans les clichés que l’on a pus lire dans d’autres séries (Batgirl de Brendan Fletcher, je te regarde). Outre le Vautour, on prend un plaisir non dissimulé à découvrir Frank Castle toujours policier qui va mener la vie dure à la jeune super-héroïne, un Matt Murdock différent ici aussi, mais également Felicia Hardy alias Black Cat. Ne vous attendez pas à un costume en cuir pour cette dernière, ni à la voir cambrioler des musées, car ici Felicia chante ! Jason Latour s’est fait plaisir et arrive à nous faire plaisir également.